Êtes-vous biotique ?

Chère amie, cher ami,

Je n’utiliserai pas le terme « probiotique » dans cette lettre. Parce que ce terme n’est pas autorisé dans la législation française sur les compléments alimentaires.

Je parlerai donc de « microbiotique ».

Encore faut-il exactement savoir de quoi l’on parle. Quelles sont les véritables indications des microbiotiques et quelles sont les preuves scientifiques ?

On trouve les microbiotiques dans des aliments qui renferment des bactéries lactiques : kéfir, yogourt, tempeh[1], choucroute… J’ai essayé la choucroute crue fermentée à jeun, avant le petit déjeuner : ce n’est pas excellent ! Mais il y a d’autres moyens.

Définition et rôle du microbiote humain

Le microbiote humain (anciennement dénommé « flore intestinale ») est un écosystème complexe et fragile en grande partie hébergé dans le tube digestif. Mais il existe également au niveau respiratoire, vaginal et cutané.

On recense environ 100 000 milliards de bactéries intestinales réparties en 500 espèces différentes regroupées sous trois classes :

  • la levure de bière vivante (Saccharomyces Boulardii ou Cerevisiae) ;
  • les bactéries propioniques ;
  • les streptocoques.

L’appareil gastro-intestinal est un écosystème complexe dans lequel il existe un équilibre au sein du microbiote intestinal.

Une altération de celui-ci, avec entre autres la prise d’antibiotiques, certaines maladies, une alimentation inadaptée… peuvent créer une dysbiose, c’est-à-dire un déséquilibre entre les différentes bactéries qui le composent. Il est donc essentiel tout au long de la vie de maintenir cet équilibre.

Une souche microbiotique est officiellement définie comme « un micro-organisme vivant qui, lorsqu’il est consommé en quantité adéquate, produit un bénéfice pour la santé de l’hôte ».

Elle est théoriquement en mesure de :

  • rééquilibrer le microbiote ;
  • freiner le développement des pathogènes (bactéries, candidoses) ;
  • faciliter la digestion des aliments ;
  • améliorer le confort intestinal, la digestion du lactose ;
  • renforcer la perméabilité intestinale (Gut syndrome), qui détruit, à terme, les cellules de l’intestin grêle et est à l’origine de bon nombre de maladies auto-immunes[2] ;
  • soutenir le système immunitaire ;
  • atténuer les diarrhées et tous les inconforts dits de « l’intestin irritable », en association, avec l’éviction des intolérances alimentaires après un test simple, par exemple : imupoids[3] ;
  • diminuer la sensibilité aux pollens.

Elle peut être mélangée, pour augmenter ses effets, à des « prébiotiques »[4] comme :

  • des FOS (Fructo-Oligosaccharides) et de la pectine d’agrumes qui sont des fibres solubles ayant pour rôle de nourrir et de stimuler de façon ciblée la croissance des bactéries intestinales, et notamment les bifidobactéries ;
  • de l’acide caprylique, un acide gras à chaîne moyenne, naturellement présent dans la noix de coco, capable de détruire certains champignons en désintégrant leurs membranes externes, et notamment le Candida albicans[5]. Dans ce cas, il est conseillé de réduire ou de supprimer totalement la consommation d’aliments sucrés ;
  • de l’extrait de graines de fenouil, reconnu pour sa capacité à améliorer la digestion et à limiter les colites. Il est traditionnellement utilisé pour favoriser l’expulsion des gaz (carminatif) et diminuer les spasmes intestinaux ;
  • du PABA (acide para-aminobenzoïque), un cofacteur naturel des vitamines du groupe B, dont certaines sont naturellement synthétisées dans les intestins.

N’oubliez pas le plus simple des prébiotiques : « Une pomme bio quotidienne » (qui éloigne le médecin !) … « à condition de viser juste » ajoutent certains, c’est-à-dire d’avoir des pommes de qualité totalement garanties sans traitement.

Il existe, à chaque saison, de nombreux autres aliments que l’on peut qualifier de « prébiotiques » ou riches en prébiotiques comme les choux (brocolis), la chicorée, les lentilles, l’ail, l’oignon, l’échalotte, l’asperge, l’endive, le pissenlit, le fenouil, le poireau, les haricots, les flageolets, les tomates, la châtaigne… mais une bonne pomme « bien envoyée » a encore beaucoup d’autres vertus !

La levure de bière active (ou « vivante ») que l’on trouve dans toutes les pharmacies et magasins spécialisés est également un microbiotique. Elle n’a en fait, rien à voir avec de la levure car elle est constituée de champignons microscopiques, généralement de l’espèce Saccharomyces cerevisiae ou boulardii. Ces micro-organismes, qui ne sont pas pathogènes, digèrent le sucre et l’amidon des céréales, créant un milieu riche en protéines et en vitamines, principalement en vitamines B.

Elle est surtout proposée dans la prévention et le traitement des diarrhées post-antibiotiques mais elle permet une supplémentation non négligeable en vitamines B. Il n’est pas conseillé de dépasser un apport de deux cuillères à café par jour (10 jours/mois) et il faut savoir que certaines personnes au « côlon irritable » ne la supportent pas bien.

La classique association acidophilus-bifidus apporte 2 souches de bactéries lactiques :

– 1 lactobacille : Lactobacillus acidophilus ;

– 1 bifidobactérie : Bifidobacterium bifidum (bifidus).

  • Chaque gélule contient 1 milliard de micro-organismes vivants, provenant de 2 souches de bactéries lactiques.
  • Elles restent vivantes et stables dans le temps.
  • Les gélules doivent être végétales et gastro-résistantes (HPMC et gomme gellane) pour résister à l’acidité de l’estomac.

Elle renforce la barrière intestinale et soutient l’immunité

Lactobacillus acidophilus et bifidum adhèrent parfaitement à la muqueuse intestinale et augmentent ainsi son rôle de barrière. De plus, selon de récentes études, bifidum (bifidus) est capable de renforcer les jonctions serrées entre les cellules qui tapissent l’épithélium intestinal[6].

L’ingestion de L. acidophilus et B. bifidum pendant 3 semaines a permis une augmentation de la phagocytose[7] d’Escherichia coli[8].

Acidophilus-Bifidus est donc un supplément idéal pour améliorer la fonction immunitaire, notamment chez les personnes âgées et les nouveau-nés.

D’ailleurs, les chercheurs ont aussi rapporté que l’addition d’acidophilus et de bifidum à une formule lactée infantile protégeait les nourrissons et les bébés (de 5 à 24 mois) de la survenue d’une diarrhée à rotavirus[9].

Chez l’enfant de 3 à 5 ans, la consommation d’un lait supplémenté avec L. acidophilus pendant 6 mois a permis de diminuer la fréquence des épisodes de fièvre (-53 %), de toux (-41,4 %) et de rhinorrhée (-28,2 %), du recours à la prescription d’antibiotiques (-68,4 %) et du nombre de jours d’absence à l’école (-31,8 %)[10].

Cette simple association améliore également la tolérance au lactose !

La souche L. acidophilus est capable de se développer au niveau de la muqueuse intestinale. Elle permet la conversion du lactose (le sucre des produits laitiers) en acide L-lactique et ainsi diminue les symptômes abdominaux dus à une sensibilité au lactose (diarrhées, crampes, vomissements)[11].

Acidophilus-Bifidus s’opposent aux symptômes du côlon irritable

Une étude française a également été réalisée avec L. acidophilus chez des personnes atteintes du syndrome du côlon irritable, et donc souffrant de douleurs abdominales attribuées à une hypersensibilité viscérale.

Les chercheurs ont mis en évidence que la prise de cette souche avait des propriétés calmantes et analgésiques, similaires aux effets de la morphine en agissant sur les récepteurs aux opioïdes et aux cannabinoïdes[12]. Elle protègerait aussi les cellules de l’intestin de l’inflammation[13].

Je connais nombre de sportifs (dont la cycliste Jeannie Longo !) qui n’envisagent pas un entraînement intensif ou une compétition sans prise de ce microbiotique afin de « calmer » les éventuelles réactions de leur intestin.

Elle diminue les réactions allergiques cutanées des enfants

L’association de ces deux souches a également démontré son efficacité contre l’eczéma (dermatite atopique[14]) du nourrisson dans la première année de sa vie, selon une étude réalisée sur 112 femmes enceintes (4-8 semaines avant l’accouchement) et ensuite sur leurs bébés allaités pendant 6 mois. Ainsi, dans les familles à risques, il est souhaitable de supplémenter la femme enceinte, allaitante et ensuite le bébé afin de prévenir le développement de l’eczéma chez les nourrissons à haut risque d’allergie au cours de la première année de vie[15].

Les « microbiotiques dits de réparation de la muqueuse intestinale »

Ce sont des associations plus fortement dosées que l’on réserve à des actions « flash » chez des personnes qui présentent un intestin très irritable à la suite de maladies graves de l’intestin comme la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique (RCH), de traitements médicamenteux toxiques pour la paroi intestinale ou d’une cure régulière d’antibiotiques.

Je vous en propose deux.

  • Le « Flora Intense »

Le « Flora Intense® » de Vit’all+[16] apporte 50 milliards de 7 souches microbiotiques :

– 3 bifidobactéries : B. infantis, B. breve et B. longum ;

– 3 lactobacilles : L. acidophilus, L. paracasei et L. plantarum ;

– 1 streptocoque : S. thermophilus.

Les 50 milliards de souches microbiotiques contenues dans chaque gélule colonisent rapidement les intestins et renforcent ainsi la fonction de barrière de la muqueuse intestinale.

Comme elles adhèrent facilement à la paroi, ces 7 souches luttent efficacement contre les « mauvaises bactéries » en augmentant la phagocytose, donc la réponse immunitaire en améliorant la sécrétion de substances spécifiques comme les bactériocines.

D’autres études[17] montrent que chez des personnes atteintes d’un syndrome du côlon irritable, la prise de B. infantis ou de B. longum réduit les ballonnements, les douleurs et inconforts abdominaux et globalement améliore la qualité de vie et l’humeur[18].

Lors de prises d’antibiotiques à large spectre, qui neutralisent aussi bien les « mauvaises » bactéries que les « bonnes », il est conseillé de prendre en même temps un concentré de souches microbiotiques afin de limiter les désagréments liés à l’utilisation de ce type de médicaments.

Une étude française réalisée avec L. acidophilus chez des personnes atteintes de ce syndrome et donc souffrant de douleurs abdominales attribuées à une hypersensibilité viscérale, a montré que la prise de cette souche possède des propriétés calmantes et analgésiques, similaires aux effets de la morphine en agissant sur les récepteurs aux opioïdes et aux cannabinoïdes[19]. Tout comme S. thermophilus, il module la réponse inflammatoire et protège les cellules intestinales de l’inflammation.

Infantis soulage également les symptômes de la dépression en restaurant des concentrations normales de noradrénaline[20], en limitant l’inflammation au niveau du cerveau, en réduisant l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe du stress)[21] et en augmentant les concentrations plasmatiques de tryptophane (précurseur de la sérotonine).

1 gélule par jour est particulièrement recommandée pendant et après la prise prolongée d’un antibiotique à large spectre.

  • Le « Vivomixx »

Le Vivomixx[22], un mélange probiotique (8 souches, 450 milliards de bactéries) qui a fait l’objet de plus de 170 publications et bénéficie de directives de traitement internationales pour certaines indications. Il a été mis au point par le professeur Claudio de Simone[23].

La formule originale a fait l’objet de plus de 60 études cliniques et plus de 170 publications scientifiques.

Elle contient 450 milliards de bactéries par sachet et 112 milliards de bactéries par capsule des souches suivantes : Streptococcus thermophilus DSM24731®, Bifidobacterium breve DSM24732®, Bifidobacterium longum DSM24736®, Bifidobacterium infantis DSM24737®, Lactobacillus acidophilus DSM24735®, Lactobacillus plantarum DSM24730®, Lactobacillus paracasei DSM24733®, Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus DSM24734®.

Le coût de ce produit que l’on trouve maintenant, en France, sur de nombreux sites est directement lié au nombre de bactéries soit une concentration dix fois plus importante que la plupart des probiotiques disponibles sur le marché.

Mais, à l’exception de maladies graves et chroniques comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique (RCH), un traitement d’une dizaine de jours avec un sachet ou deux gélules permet de « réparer » le microbiote.

Il faut préciser que le produit doit être conservé au frais et que les prises sont conseillées le matin, à jeun.

De multiples études confirment l’intérêt de ce type de probiotiques, dans :

  • le syndrome de l’intestin irritable ;
  • la prise en charge de la rectocolite hémorragique (RCH) et de ses complications infectieuses ;
  • la rééquilibration du microbiote particulier chez l’enfant présentant des troubles du spectre autistique (TSA).

De nombreuses études[24] ont montré que le syndrome de l’intestin irritable (SII) peut être lié à une altération de la microflore bactérienne intestinale. Afin de ne pas alourdir ce texte, vous pouvez demander l’essentiel de ces études (et les suivantes) sur le site : www.vivomixx.eu.

En 2015, il a été confirmé[25] que les probiotiques associés à hautes doses aux anti inflammatoires ou immunosuppresseurs classiques augmentaient considérablement leur efficacité sur le traitement de la rectocolite hémorragique (RCH). Ils se sont même montrés à eux seuls, efficaces, afin de prévenir les récidives.

Au cours de l’évolution de leur maladie une proportion élevée de patients doivent subir une proctocolectomie[26], avec création d’un réservoir de substitution qui malheureusement s’infectait souvent. La prise de probiotiques à haute dose a permis de prévenir cette infection.

Ce mélange spécifique a également démontré son efficacité sur la stéatose hépatique non alcoolique[27] et l’encéphalopathie hépatique[28].

Selon certains[29] ils pourraient même contribuer à la prévention des complications carcinologiques de ces maladies et s’opposer à la formation de le redoutable infection à Clostridium difficile.

D’autres études[30],[31] ont démontré que la composition du microbiote intestinal était altérée chez les enfants atteints de TSA (Troubles du spectre autistique). 

Une étude récente a révélé des modifications de la concentration fécale des acides gras à chaîne courte, chez ces enfants[32], et donc une possible altération dans la production de métabolites bactériens qui pourraient avoir une activité sur le système nerveux.

Il faut cependant rester très prudent dans l’interprétation de ces études dont beaucoup sont animales et attendre qu’elles soient confirmées par des études « en double aveugle » chez l’homme.

Surveillez bien votre boîte mail,

Docteur Dominique Rueff


[1] Préparation fermentée préparée à partir de graines de soja jaune immatures.

[2] Immunonutrition : Se nourrir selon son immunité Broché – 25 mai 2007 de Dominique Rueff et al Editions François Xavier de Guibert 2007

[3] https://www.nutritionconcept.com/home/383-test-imupoids.html

[4] https://www.santenatureinnovation.com/mangez-plus-de-prebiotiques/

[5] 3 Omura Y 1 , O’Young B, Jones M, Pallos A, Duvvi H, Shimotsuura Y. Caprylic acid in the effective treatment of intractable medical problems of frequent urination, incontinence, chronic upper respiratory infection, root canalled tooth infection, ALS, etc., caused by asbestos & mixed infections of Candida albicans, Helicobacter pylori & cytomegalovirus with or without other microorganisms & mercury. Acupunct Electrother Res. 2011;36(1-2):19-64.

[6]Hsieh CY1, Osaka T1, Moriyama E1, Date Y2, Kikuchi J3, Tsuneda S4. Strengthening of the intestinal epithelial tight junction by Bifidobacterium bifidum. Physiol Rep. 2015 Mar;3(3). pii: e12327. doi: 10.14814/phy2.12327

[7] Ingestion des agents infectieux par les globules blancs

[8] Schiffrin, E. J., Rochat, F., Link-Amster, H., Aeschlimann, J. M., and Donnet-Hughes, A. (1995). Immunomodulation of human blood cells following the ingestion of lactic acid bacteria. J Dairy Sci 78, 491-497.

[9] Saavedra, J. M., Bauman, N. A., Oung, I., Perman, J. A., and Yolken, R. H. (1994). Feeding of Bifidobacterium bifidum and Streptococcus thermophilus to infants in hospital for prevention of diarrhoea and shedding of rotavirus. Lancet 344, 1046-1049.

[10] Leyer GJ1, Li S, Mubasher ME, Reifer C, Ouwehand AC. Probiotic effects on cold and influenza like symptom incidence and duration in children. Pediatrics. 2009 Aug;124(2):e172-9. doi: 10.1542/peds.2008-2666. Epub 2009 Jul 27.

[11] Saavedra, J. M., Bauman, N. A., Oung, I., Perman, J. A., and Yolken, R. H. (1994). Feeding of Bifidobacterium bifidum and Streptococcus thermophilus to infants in hospital for prevention of diarrhoea and shedding of rotavirus. Lancet 344, 1046-1049

[12] Rousseaux C1, Thuru X, Gelot A, Barnich N, Neut C, Dubuquoy L, Dubuquoy C, Merour E, Geboes K, Chamaillard M, Ouwehand A, Leyer G, Carcano D, Colombel JF, Ardid D, Desreumaux P. Lactobacillus acidophilus modulates intestinal pain and induces opioid and cannabinoid receptors. Nat Med. 2007 Jan;13(1):35-7. Epub 2006 Dec 10.

[13] Candela M1, Perna F, Carnevali P, Vitali B, Ciati R, Gionchetti P, Rizzello F, Campieri M, Brigidi P. Interaction of probiotic Lactobacillus and Bifidobacterium strains with human intestinal epithelial cells: adhesion properties, competition against enteropathogens and modulation of IL-8 production. Int J Food Microbiol. 2008 Jul 31;125(3):286-92. doi: 10.1016/j.ijfoodmicro.2008.04.012. Epub 2008 Apr 30.

[14] Certains eczémas très graves

[15] Kim JY, Kwon JH, Ahn SH, et al. Effect of probiotic mix (Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus) in the primary prevention of eczema: a double-blind, randomized, placebo-controlled trial. Pediatr Allergy Immunol. 2010;21:e386–e393.

[16] En magasins spécialisés et www.nutritionconcept.com

[17] Desbonnet L1, Garrett L, Clarke G, Kiely B, Cryan JF, Dinan TG. Effects of the probiotic Bifidobacterium infantis in the maternal separation model of depression. Neuroscience. 2010 Nov 10;170(4):1179-88. doi: 10.1016/j.neuroscience.2010.08.005. Epub 2010 Aug 6.

[18] Clarke G1, Cryan JF, Dinan TG, Quigley EM. Review article: probiotics for the treatment of irritable bowel syndrome–focus on lactic acidbacteria. Aliment Pharmacol Ther. 2012 Feb;35(4):403-13. doi: 10.1111/j.1365-2036.2011.04965.x. Epub 2012 Jan 8.

Pinto-Sanchez MI et al., Probiotic Bi!dobacterium longum NCC3001 reduces depression scores and alter brain activity : a pilot study in patients with irritable bowel syndrome. Gastroenterology 2017 ; DOI : 10.1053/i.gastro.2017.05.003.[19] Rousseaux C1, Thuru X, Gelot A, Barnich N, Neut C, Dubuquoy L, Dubuquoy C, Merour E, Geboes K, Chamaillard M, Ouwehand A, Leyer G, Carcano D, Colombel JF, Ardid D, Desreumaux P. Lactobacillus acidophilus modulates intestinal pain and induces opioid and cannabinoid receptors. Nat Med. 2007 Jan;13(1):35-7. Epub 2006 Dec 10.

[20] Desbonnet L1, Garrett L, Clarke G, Kiely B, Cryan JF, Dinan TG. Effects of the probiotic Bifidobacterium infantis in the maternal separation model of depression. Neuroscience. 2010 Nov 10;170(4):1179-88. doi: 10.1016/j.neuroscience.2010.08.005. Epub 2010 Aug 6.

Dinan TG1, Stanton C, Cryan JF. Psychobiotics: a novel class of psychotropic. Biol Psychiatry. 2013 Nov 15;74(10):720-6. doi: 10.1016/j.biopsych.2013.05.001. Epub 2013 Jun 10.[21] Rousseaux C1, Thuru X, Gelot A, Barnich N, Neut C, Dubuquoy L, Dubuquoy C, Merour E, Geboes K, Chamaillard M, Ouwehand A, Leyer G, Carcano D, Colombel JF, Ardid D, Desreumaux P. Lactobacillus acidophilus modulates intestinal pain and induces opioid and cannabinoid receptors. Nat Med. 2007 Jan;13(1):35-7. Epub 2006 Dec 10.

[22] Probiotixx.info et natprod.co.uk comme distributeur, mais vous le trouve sur d’autres sites

[23] Membre de l’American College of Gastroenterology, Claudio De Simone est Professeur de Maladies Infectieuses en retraite de l’université de L’Aquila (Italie), spécialisé en maladies de l’appareil digestif, allergologie et immunologie clinique. Son intérêt pour le microbiote humain remonte à plus de 25 ans quand la compréhension de l’importance du rôle de la flore intestinale en était à ses balbutiements.

[24] Bazzochi et al « Intestinal microflora and oral bacteriothérapy in irritable bowel sundrome. Digest Liver Dis 2002 : 34, S48- 53

[25] Sandem ME, Probiotics in 2015 ; Their Scope and Use. J. clin Gastroenteral. 2015 ; 49 (suppl) : S2-S6

[26] http://laisseterre.com/article/qu-est-ce-qu-un-proctocolectomie

[27] Malagguarnera M, Vacane MAntic T et al. Bifidobacterium Longum withh fructo oligo-saccharides in patients with non alcoholic stetohepatitis. Dig Dis Sci 2012 ;57 : 545-553

[28] Dhiman RK, Rana B, Agrawal S, Garg A, Chopra M, Thumburu KK, Khattri A, Malhotra S, Duseja A, Chawla YK. Gastroenterology.

2014; 147: 1327-1337[29] Louie T, Cannon K, O’ grady H et al. Fecal microbiome recurrent Clostridium difficile infection Presented at ID week, 201389. October 3, 2013, Los Angeles, CA

[30] Willial B, L Hornig, M Parekh, T et Lipkin, W I application of novel PCR-bases methods for detection, quantitation, ad phylogenic characterization of Scuturella species in intestinal biopsy samples for childre with autism and gastrointestinaldisturbances, MBio 3, e00261-e00211 (2012)

[31] Adams, J. B., Johansen, L. J., Powell, L. D., Quig, D. & Rubin, R. A. BMC Gastroenterol. 11, 22 (2011).

[32] Wang, L. et al. Dig. Dis. Sci. 57, 2096–2102 (2012)



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


2 réponses à “Êtes-vous biotique ?”

  1. Coudron dit :

    Merci pour tous ces conseils. Bien à vous

  2. Karen BUWAJ dit :

    Bonjour, le test imupoids est il toujours d’actualité ? Impossible de le trouver sur internet, tout renvoie à votre livre…🤔 Merci, cordialement Karen buwaj naturopathe

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