Etes-vous prêts à tester votre santé ?

Je vous en ai rapidement parlé il y a quelques temps, il existe des tests qui permettent de mesurer de façon assez précise votre équilibre physiologique et nutritionnel.

Certains de ces tests peuvent être pratiqués chez vous, d’autres devront être menés dans un cadre médical, nutritionnel, ou sportif.

De quoi s’agit-il ?

Le test d’élasticité cutanée

Il permet par exemple d’apprécier par simple pincement, au niveau du dos de la main ou du cou, l’élasticité de la peau et donc son équilibre nutritionnel. Il n’a d’intérêt qu’à partir de 50 ans. Lorsque vous appuyez sur la peau avec le doigt, elle retrouve immédiatement sa couleur d’origine si sa vascularisation capillaire est de bonne qualité.

Les tests de réaction aux stimuli

Celui de la règle plate permet de situer sa vitesse de réaction par rapport à une échelle bien connue. On lâche la règle au top, combien de centimètres faut-il pour l’arrêter. Mais prenez garde à utiliser toujours la même règle. Le score est donné par la graduation où vous êtes parvenu à arrêter la règle. Faites trois mesures et prenez la moyenne de ces trois mesures : la moyenne est d’environ 2 cm vers l’âge de 20 ans pour arriver aux environs de 15 cm à l’âge (fonctionnel) de 60 ans.

Le test de l’équilibre statique

Cela reste l’un des meilleurs tests permettant d’apprécier les facultés d’équilibre, qui chutent de 100 % entre 20 et 80 ans. Sur un pied bien à plat et si possible déchaussé, lever l’autre jambe à 45 degrés, fermer les yeux et… tenter de rester ainsi le plus longtemps possible. Ce test évalue non seulement l’équilibre, et donc les facultés de coordination, mais également la souplesse. Chronométrez : à 20-25 ans d’âge fonctionnel on doit pouvoir rester plus de 30 secondes, à 40 ans la durée n’est plus que de 15 secondes, à 65-70 ans elle est aux environs de 5 secondes.

À propos de ce test, je ne résiste pas à vous livrer les résultats d’une récente étude de l’Université de Kyoto au Japon. Le docteur Yasuharu Tabara a réuni 841 femmes et 546 hommes d’un âge moyen de 67 ans. Après avoir mesuré deux fois le temps que l’on pouvait rester sur un pied (les yeux ouverts), l’autre jambe pliée à 45 degrés, on a réalisé une IRM cérébrale. Cela a permis de conclure que ceux qui réussissaient le test avaient une meilleure IRM cérébrale que les autres.

Le test d’accommodation visuelle

Ce test évalue l’effet de l’âge sur l’accommodation visuelle : rapprochez la feuille de votre journal : à quelle distance devient- elle floue ? À 20 ans, on peut approcher la page jusqu’à 10 cm des yeux sans que les caractères se brouillent. Les distances sont respectivement de 14 cm à 30 ans, de 23 cm à 40 ans, de 38 cm à 50 ans et de 1 mètre à 60 ans et plus.

Voyons maintenant les tests à réaliser dans un cabinet médical ou dans un centre spécialisé.

On peut commencer par un test classique, qui en dit long sur notre avenir et notre espérance de vie : l’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR).

D’après l’étude menée sur trois générations d’individus dans la ville de Framingham, dans le Massachusetts, la capacité vitale (CV) déterminée lors de ce test est un des meilleurs marqueurs de l’âge biologique et l’un des meilleurs marqueurs prédictifs quant à la durée de vie [1]. Il explore la capacité respiratoire dans son ensemble – musculaire et pulmonaire – ainsi que l’état de la commande nerveuse de cette fonction. Ce test très révélateur n’est quasiment pas influencé par la condition d’entraînement sportif.

Cette étude de très grande ampleur a montré clairement que les individus dont la capacité vitale était inférieure à la moyenne de leur âge ont vécu moins longtemps.

D’autres marqueurs peuvent être déterminés lors d’un examen cardiorespiratoire tel que devrait le pratiquer tout sportif de plus de 40 ans et tout candidat à une longévité de qualité :

  • La consommation maximum d’oxygène ou VO2 max est un bon marqueur à condition que les résultats soient comparés à ceux de sujets ayant des conditions d’entraînement équivalentes.
  • L’adaptation du rythme cardiaque à l’effort et la vitesse de récupération constitue un bon marqueur de l’adaptation cardiaque, mais il dépend également de l’entraînement physique.

C’est le célèbre test de Ruffier : ce test peut être aisément réalisé par une personne habituée à le faire pratiquer. Il est souvent utilisé par les médecins pour réaliser des certificats de « non contre-indication » à l’exercice physique car il explore l’adaptation cardiovasculaire à l’effort.

Il a cependant le double inconvénient d’être influencé par l’entraînement physique et de présenter un risque (faible) chez les personnes âgées ou fragiles chez qui l’on diminuera l’intensité de l’effort demandé.

Prenez votre pouls au repos pendant 15 secondes et notez-le. Puis effectuez 30 flexions complètes en 45 à 60 secondes, et notez le pouls (mesuré sur 15 secondes) dès l’arrêt de l’exercice, et encore une fois (toujours sur 15 secondes) une minute après la fin de l’exercice. Vous multipliez les trois chiffres notés par 4 et vous obtenez donc trois valeurs : P0, P1 et P2. L’indice de Ruffier est donné par la formule : (P0+P1+P2- 200)/10

Le résultat doit être inférieur à 3 chez des sujets en très bonne forme, entre 5 et 10 chez les sujets en forme, entre 10 et 15 pour une forme moyenne. De plus, le pouls en fin d’exercice ne devrait pas dépasser 150 pulsations/minute et la récupération après une minute doit être supérieure à 70 %. Les sujets ayant un indice supérieur à 15 sont à surveiller : ces derniers peuvent être fatigués et sédentaires. Chez les personnes âgées ou peu entraînées, on pourra se contenter de 20 flexions en 40 secondes, en gardant toujours le même protocole pour des mesures ultérieures.

  • La pression artérielle systolique et ses variations sous stress ou sous effort est considérée actuellement comme l’un des meilleurs marqueurs prédictifs au plan cardiovasculaire, à condition de tenir compte des facteurs individuels héréditaires ou d’environnement.
  • L’examen ophtalmologique de l’accommodation, la mesure du champ visuel ainsi que de la capacité auditive permettent d’affiner l’âge biologique réel.

D’autres examens réalisés habituellement à des fins diagnostiques permettent de suspecter d’éventuels troubles métaboliques et/ou carentiels et de mieux déterminer l’âge biologique.

Ce sont, pour beaucoup d’entre eux, des tests de laboratoire et je ne saurais trop vous conseiller d’y prêter la plus grande attention dans le cadre d’une recherche d’évaluation de votre âge biologique.

Maintenant que vous savez comment mieux mesurer votre âge réel, il va falloir penser à la manière d’optimiser votre santé. On en reparle très bientôt !

Prenez bien soin de vous…

À très vite,

Docteur Dominique Rueff


[1] À 30 ans, la capacité vitale devrait presque atteindre les cinq litres. À 40 ans, elle doit se situer entre quatre et cinq litres. Elle n’est plus, en moyenne, qu’entre trois et quatre litres à 50 ans, de trois litres à 60 ans et au-dessous de trois litre à 70 ans et au-delà.



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


6 réponses à “Etes-vous prêts à tester votre santé ?”

  1. Besançon Pierre dit :

    Merci pour ces précieuses informations et tests
    le test de réactivité de la règle manque cependant de précisions pour être compréhensible
    Merci de donner une explication un peu plus claire.
    cordialement
    Pedro

    • mestr dit :

      Bonjour
      J’ai un doute sur le test de la règle car j’ai 65 ans et je récupère à 1 cm !!! ça me semble un peu facile….

      des précisions seraient utiles.Merci
      christine

  2. Mme Theryca dit :

    Bonjour,

    Je viens de lire votre méthode de mesure de la santé. Je ne comprends pas le paragraphe portant sur « la réaction aux stimuli ». En quoi consiste ce test au juste ? Par exemple le test de la peau est archi simple à comprendre mais pour le test de réaction aux stimuli, on ne sait pas ce qu’il faut faire ; il doit manquer des détails pour celui / celle qui n’en a jamais entendu parler. Merci pour votre article en général.
    Theryca

  3. perbet dit :

    merci pour vos conseils mais, je connais peu de médecins qui prescrivent les analyses dont vous parlez, quant au test de Ruffier, aucun médecin ne me l’a jamais proposé alors que je suis sans arrêt essoufflée. Pour la thyroïde, mon endocrinologue a démonté les arguments concernant les histoires de T3 et T4, je doisdonc me contenter de Levothyrox même si ça n’est pas du tout satisfaisant. On entend partout que l’homme dans un futur proche vivra 1000 ans, les riches oui, à moins que dans 1000 ans les médecins aient enfin consenti à appliquer une autre médecine et qu’elle se soit démocratisée. Parfois je perds courage en vous lisant car je n’ai pas la force ni les moyens de dépister les fruits et légumes soi-disant bios, ou d’aller à quatre pattes débusquer dans la forêt ces herbes qui vont miraculeusement me guérir de tout. J’habite un village où le médecin généraliste vient de plaquer brusquement ses patients, sans prévenir.

  4. Bertrand dit :

    Bonjour Docteur,

    merci pour cette lettre mais la description des tests est généralement tellement succincte qu’ils en sont non applicables :

    « lever l’autre jambe à 45 degrés » : Comment ? Devant, derrière, tendue, pliée ?

    Un lien vers une description plus détaillée aurait été bienvenue.

  5. GERMAINE dit :

    Deux renvois mais une seule source ! Relisez-vous, cela vous permettrait aussi de corriger les fautes. Pour un « Docteur », ce n’est pas fort ni un bon exemple, et peut remettre en cause la crédibilité de vos propos.

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