La petite protéine gardienne de votre santé

Il y a quelques années, lorsque j’ai reçu mon premier bilan de stress oxydant, j’ai téléphoné à la biologiste en charge de ces examens au centre hospitalier universitaire de Grenoble.

Très étonnée, elle me demanda :

Vous êtes bien Dominique Rueff ?

Oui, pourquoi ?

Parce que je pensais que vous étiez décédé…

Ah bon, pourquoi ?

Parce que vous n’avez pas de glutathion !

Elle a alors essayé d’en savoir plus sur mon état de santé, mes antécédents, etc. Avais-je eu une hépatite ? Un cancer ? Étais-je fatigué ?

C’est à ce moment-là que j’ai appris qu’en théorie, on ne peut pas vivre sans glutathion. J’aurais dû être très malade, ou très fatigué, ou très âgé, ou mort… (ce qui démontre bien que parfois, de la théorie à la réalité il y a, heureusement pour moi, quelques écarts !).

Pourquoi ce glutathion peut-il être une question de vie ou de mort ?

C’est une petite protéine [1] que notre organisme produit normalement dans le foie, quand nous sommes en bonne santé.

Dans l’alimentation, le glutathion est présent dans les fruits et les légumes, les poissons et les viandes. Les asperges, l’avocat, les noix et les framboises en sont aussi de bons précurseurs.

Il est présent dans quasiment toutes nos cellules et on le trouve en abondance à l’intérieur des hépatocytes, dans les cellules rénales et cardiaques, et au niveau du cerveau.

Pourquoi est-ce important ?

Le glutathion est l’antioxydant intracellulaire le plus important de l’organisme. Il va permettre à d’autres vitamines antioxydantes, comme les vitamines C et E, d’agir pleinement en recyclant les formes oxydées, en se régénérant et en restaurant leur potentiel antioxydant.

Il intervient dans la régulation du système de défenses naturelles, en particulier sur la première ligne de défense antioxydante, et constitue une « nourriture essentielle » des acteurs de nos défenses naturelles.

Le glutathion permet de « recycler » les autres antioxydants comme la vitamine C hydrosoluble et la vitamine E liposoluble.

Et vous, en avez-vous assez ?

Si nous avons un mode de vie et un environnement sain et une nourriture adaptée, nous ne devrions pas, en principe, avoir besoin de supplémentation.

En réalité, il en est tout autrement…

Avec les années, le tabac, l’alcool, les médicaments, la pratique intensive d’activités physiques et certaines maladies chroniques comme le diabète et les maladies de dégénérescence, les taux de glutathion dans l’organisme ont tendance à diminuer.

Un autre ennemi du glutathion : le paracétamol. Sa prise en continu et à fortes doses (supérieures à 3 grammes par jour) fait chuter le taux de glutathion et peut même vous tuer [2].

De toute façon, après la cinquantaine et quel que soit notre état de santé, notre taux de glutathion est susceptible de chuter.

Il faut donc soit être plus attentif à la présence de certains aliments dans notre assiette, soit prendre des « précurseurs de glutathion », soit se supplémenter régulièrement en R-glutathion.

En réalité, je vous conseille de combiner ces trois méthodes.

Pour évaluer votre statut en glutathion, il faudra réaliser un bilan biologique de stress oxydant. C’est ce bilan précis qui pourra mesurer votre propre déséquilibre en antioxydants (voir la lettre que j’ai écrite sur le stress oxydant) et vous donner les moyens de le corriger.

Le cadeau papal du professeur Luc Montagnier

Le 31 août 2002, Claire Chazal annonçait au sommaire du journal de 20 heures de TF1 : « Le professeur Luc Montagnier, codécouvreur du virus du sida et Prix Nobel de médecine, aurait prescrit à Jean-Paul II, qui souffre de la maladie de Parkinson, un « traitement miracle » qui pourrait avoir permis d’améliorer l’état de santé du pape ».

Le journal Le Monde du 1er septembre complétait : « Mais sachant, comme tout le monde, que Jean-Paul II souffrait d’une forme évoluée de la maladie de Parkinson, le professeur Montagnier en a profité pour proposer au pape un traitement original. Il est en effet persuadé que le « stress oxydant » – l’ensemble des phénomènes induits par le métabolisme de l’oxygène au sein des cellules et des tissus des organismes vivants – joue un rôle pathogène et favorise de nombreuses maladies chroniques, à composantes infectieuses ou non – comme celles de Parkinson ou d’Alzheimer – ainsi que certains cancers. »

Ce mystérieux traitement qui, visiblement, améliora l’état de santé du souverain pontife pendant quelques temps, contenait deux antioxydants majeurs : la papaye fermentée et le glutathion réduit, encore appelé « glutathion-R ».

La papaye n’est pas le sujet ici, mais qu’est-ce, exactement, que ce mystérieux glutathion-R ?

La particularité du glutathion-R

Le glutathion réduit (ou R) est la forme optimisée d’absorption du glutathion telle que la préconise le professeur Luc Montagnier. [3]

On a longtemps cru que l’absorption du glutathion ne pouvait se faire par voie digestive et qu’il fallait soit l’injecter en intraveineuse, soit le prendre en dehors des repas par voie perlinguale. Cette forme de glutathion est dite « réduite » car la molécule de glutathion est combinée à la vitamine C qui permet son absorption.

Que veut dire un taux diminué de glutathion réduit ?

Un taux bas de glutathion réduit peut être le signe d’un stress oxydant plus ou moins important.

Dans ce cas, il montre un stress oxydant plutôt ancien et/ou chronique, et un défaut par « consommation » d’un antioxydant majeur de l’organisme.

Le taux de glutathion réduit baisse avec l’âge.

Il a été démontré récemment que, dans le « syndrome métabolique » (adiposité abdominale + anomalies des lipides circulants [4] + hypertension artérielle + troubles de la glycémie), la baisse du taux de glutathion réduit était corrélée au nombre de facteurs du syndrome.

Et si votre taux de glutathion réduit est important ?

Seuls les taux très élevés de glutathion réduit peuvent être le signe d’un stress oxydant plus ou moins important.

Il s’agit le plus souvent de stress oxydants débutants ou d’adaptation à une agression oxydative passagère.

Le signe le plus évocateur de stress oxydant est l’association d’un taux de glutathion réduit bas avec un taux de glutathion oxydé élevé, le rapport glutathion réduit sur glutathion oxydé est alors bas, voire effondré.

Les taux élevés de glutathion oxydé

Le taux élevé de glutathion oxydé est l’un des marqueurs les plus importants de stress oxydant. Il est le résultat d’une agression oxydative et du fait de l’utilisation du glutathion réduit par les cellules pour se défendre d’une agression oxydative plus ou moins intense, prolongée ou répétée.

Cette oxydation du glutathion réduit permet la neutralisation des radicaux libres en excès.

C’est exactement ce type de profil que l’on peut et doit rechercher lorsqu’un traitement spécifique comme une antibiothérapie ou une chimiothérapie prolongée ou une radiothérapie laisse la personne dans un état de grande fatigue et de grande fragilité immunitaire. Mais attention à ne jamais se supplémenter pendant ou juste après le traitement au risque d’en contrarier les effets.

Ce « stress oxydant » chronique est majoré lorsque, sur ces mêmes bilans, on trouve des taux bas de sélénium – ce qui est assez rare (sauf chez les sportifs) –, de faibles taux de zinc – ce qui est très fréquent –, dus à des apports alimentaires insuffisants : fruits de mer (huîtres et coquillages), abats, viandes, fromages, céréales complètes, graines oléagineuses, légumes secs, œufs…

Les conséquences sur notre santé et notre vieillissement

Le vieillissement accéléré, le stress intensif et prolongé, qu’il soit musculaire ou psychologique, et toutes les maladies chroniques, auto-immunes (thyroïdites, pancréatites…) et inflammatoires (arthrites), qu’elles soient d’origine auto-immune ou infectieuse (virale ou bactérienne) sont en relation avec un trouble du métabolisme du glutathion, un stress oxydant excessif et autoentretenu, que l’on ne peut que dépister sur des bilans biologiques spécifiques.

Il en est de même avec les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Dans ce dernier cas, j’ai constaté que la régulation du stress oxydant augmentait ou prolongeait l’effet des traitements spécifiques.

Le déficit en glutathion en cas de cataracte sénile [5] est moins connu. Le glutathion et son enzyme, la glutathion peroxydase, contribuent à protéger la transparence du cristallin.

Il y a toujours une relation entre la régulation du métabolisme du glutathion et l’amélioration et/ou la stabilisation de toutes ces affections.

Il détoxifie l’organisme

Le glutathion est le principal outil de votre foie [6] pour neutraliser les agents toxiques et polluants. Le glutathion est impliqué dans la détoxification parce qu’il se lie à des toxines comme les métaux lourds, les solvants et les pesticides et les transforme en composés hydrosolubles susceptibles d’être facilement éliminés dans la bile ou les urines.

Le glutathion est un constituant que l’on trouve dans plusieurs enzymes : la « glutathion-S-transférase-mu-1 » (GSTM1) et la glutathion-S-transférase, qui est un puissant détoxifiant, lors de la phase II [7] de détoxication cellulaire, vis-à-vis de nombreux métabolites tels que les pesticides, les benzènes, des carcinogènes chimiques et des métaux lourds comme le mercure, le plomb et le cadmium.

Avant d’envisager des procédés complexes de chélation de métaux lourds ou d’agents toxiques, il est, à mon avis, préférable de s’assurer d’abord d’un bon métabolisme du glutathion et de tout faire pour que ce dernier puisse être maintenu par une alimentation saine et éventuellement une complémentation.

Ce qu’il faut prendre pour augmenter son niveau de glutathion

Le chardon-marie est généralement considéré comme l’un des principaux éléments contribuant à une bonne santé hépatique et une détoxification de l’organisme. Son pouvoir est tel qu’il a été recommandé (avec d’autres substances comme la vitamine C, le charbon végétal et les antibiotiques) dans le cadre de traitements des intoxications aux champignons dont l’amanite phalloïde.

Une étude sur les rats a démontré que l’extrait actif du chardon-marie, la silymarine, augmentait significativement non seulement le taux de glutathion réduit (GSH), mais également le taux d’une enzyme antioxydante, la superoxyde dismutase (SOD).

Je recommande d’en prendre 250 milligrammes par jour en deux prises pendant trois mois pour se protéger d’un environnement particulièrement polluant, ou en cures au moins deux fois par an.

Des études [8] indiquent que la N-acétylcystéine (NAC) est capable de stimuler la biosynthèse du glutathion. Elle augmente les niveaux de glutathion intracellulaire dans les érythrocytes (les globules rouges du sang) ainsi que dans les cellules du foie et des poumons. Elle restaure également les stocks de glutathion après qu’ils aient été expérimentalement diminués. On la dose sur les bilans et j’ai remarqué qu’une supplémentation par voie orale pouvait, à elle seule, normaliser les taux de glutathion. C’est un antioxydant peu coûteux que je conseille, en cours de repas, à au moins 600 milligrammes par jour. Il faut savoir que, comme tous les radicaux soufrés, il n’est pas toujours bien toléré sur le plan intestinal, provoquant des odeurs… soufrées.

La protéine de petit lait en poudre, « Whey Proteine Isolate » (WPI), contribue à élever et maintenir les taux de glutathion. Elle en a donc les mêmes propriétés, antioxydantes, immunostimulantes, antivirales et antibactériennes (Helicobacter Pylori) et elle préviendrait la régression de certains cancers [9] par inhibition des hydrazines et la présence d’autres agents anti-cancer.

En pratique ?

Comme le professeur Montagnier, j’ai tendance à recommander de réaliser régulièrement un bilan de stress oxydant. Le coût peut en limiter l’accès et la régularité : suivant les techniques et les laboratoires, il est rarement inférieur à deux cents euros. Mais je pense qu’un bilan tous les deux ans est un minimum acceptable. Seul ce bilan permet de ne pas se supplémenter à l’aveugle et surtout de s’assurer des bénéfices de son traitement et de sa supplémentation.

Il faut absolument tenter d’identifier les causes du déséquilibre oxydatif (infection, intoxication, maladie auto-immune) afin de réduire en amont l’excès d’oxydation, certains risques de maladie, leur passage à la chronicité et le vieillissement accéléré.

Évitons les supplémentations « en aveugle » qui peuvent aboutir au résultat contraire de celui que l’on recherche et aggraver nombre de problèmes.

Le bilan permettra d’identifier les déficits.

Ainsi, vous pourrez choisir et doser les supplémentations nécessaires :

  • Très souvent en zinc, de préférence du bisglycinate de zinc, à raison de 5 à 30 milligrammes par jour en augmentant la consommation de fruits de mer ;
  • Très souvent en « thiols », donc en acétylcystéine : 300 à 600 milligrammes par jour sous forme de gélules (en compléments) ou de sachets que l’on trouve dans toutes les pharmacies ;
  • Souvent en vitamine E naturelle, notamment en gamma-E-tocophérol ;
  • Parfois en cuivre, en sélénium, en vitamine A (huile de foie de morue) ;
  • Dans tous les cas, je conseille au moins 500 milligrammes par jour de silymarine ;
  • Parfois en vitamine C à effet prolongé (AP) à raison de 500 à 1 500 milligrammes par jour. Notons que l’excès souvent constaté en cas de supplémentation n’a pas de conséquences ;
  • Le glutathion-R, que je recommande, est une combinaison dans des gélules gastro-résistantes de 240 milligrammes de glutathion et de 17 milligrammes d’acide L-ascorbique. Normalement la prise d’une gélule matin et soir est suffisante, mais elle peut être augmentée à quatre, voire six par jour.

Dans l’alimentation, voici ce que je recommande :

  • Augmentez votre consommation de fruits rouges (framboises), de cresson, d’asperges, de noix, d’avocats, d’épices anti-inflammatoires comme le curcuma, le gingembre et le poivre ;
  • Fuyez les huiles de piètre qualité, souvent rances et donc hydrogénées. Privilégiez les huiles pressées à froid (colza et olive) ;
  • Consommez régulièrement un bol de thé vert, deux ou trois fois par jour, particulièrement en hiver car il a une action préventive sur les virus.

En combinant toutes ces méthodes, vous disposerez d’un véritable « bouclier » capable de contribuer à vous protéger contre les agressions extérieures oxydatives en excès (comme le soleil) et les agressions intérieures dues à vos propres défenses contre les maladies inflammatoires et chroniques.

Dr Dominique Rueff


[1] On appelle cela un peptide qui est composée de 3 acides aminés : la L-cystéine, l’acide L-glutamique et la glycine

[2] Aux États-Unis, les overdoses de paracétamol envoient 55 000 à 80 000 personnes chaque année aux urgences, et en tuent 500, selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention Paracétamol et alcool pourraient vous tuer

[3] Les combats de la Vie, mieux que guérir, prévenir, éditions JC Lattes, 2008

[4] C’est-à-dire le cholestérol et les triglycérides. Rappelons que c’est le cholestérol oxydé et en particulier sa fraction LDL qui est responsable des risques cardiovasculaires. D’où le fameux débat : faut-il réduire le cholestérol total avec des médicaments à risque ou mesurer et tenter de diminuer le stress oxydant ?

[5] Rathburn WB, Glutathione in occular tissues. 194-206

[6]De par la présence de son groupement thiol : Wikipedia Thiol

[7] Détoxification : phase II

[8] Quelles indications de la NAC en 2009 ?

[9] Bounous G. Whey protein concentrate (WPC) and glutathione modulation in cancer treatment. Anticancer Res. 2000 Nov-Dec; 20(6C): 4785-92. Review. Marshall K. Therapeutic applications of whey protein. Altern Med Rev. 2004 Jun; 9(2): 136-56. Review. Texte intégral (document PDF) : Thorne Research



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


11 réponses à “La petite protéine gardienne de votre santé”

  1. R-L dit :

    merci docteur

  2. malika dit :

    bonjour Docteur , merci pour cet article intéressent , je voulais savoir si on peut associer la glutation et la NAC ?

  3. […] La thiorédoxine est une enzyme qui permet aux molécules antioxydantes endogènes telles que le glutathion de protéger les cellules contre les radicaux libres. Les symptômes du vieillissement sont en […]

  4. Chenu Luc dit :

    Bonjour,
    Qui peut faire faire un bilan de stress oxydant ?
    Et ou ?
    Un médecin, un Naturopathe….?
    Merci
    Luc Chenu

  5. murner dit :

    Merci pour tous ces précieux conseils indispensables.
    Pourriez-vous m’indiquer un laborantin pour l’analyse du stress oxydait en région parisienne et à un prix abordable (j’ai un petit budget). Faut-il une ordonnance?
    Merci par avance . Salutations.

  6. BENOIT GOLARD dit :

    Bonjour,
    que pensez-vous de la Glycine en complément pour nourrir le glutathion et que pensez-vous de la glycine tout court?
    Merci

  7. Merja suvanto dit :

    Exvellent article comme toujours. Vous etes tres genereux en donnant des informations precises, et profondes, a difference de la plupart des autres agisseurs, a ne pas dire marketeers, dans le domaine de sante-email et internet. Merci Docteur Rueff

  8. Boré dit :

    Quel laboratoire effectué un bilan Stress oxydant ?
    Pouvons nous avoir les coordonnées Merci

  9. Nied dit :

    Bonjour. Peux on prendre du gluthation en cas d insuffisance rénale ? Merci beaucoup

  10. Solange DUMAY dit :

    Bonjour Dr RUEFF,
    Merci pour tous ces conseils, je vous suis depuis plus de 20 ans, pouvez-vous m’indiquer comment effectuer ce bilan de stress oxydatif svp ?
    Je suis déjà abonné depuis très longtemps à Alternatif Bien Être mais j’aurai malgré tout aimé recevoir le livre que vous offrez aux nouveaux abonnés, est-ce possible ?
    Existe-t-il une formule associant les composants souhaitables avec le glutathion ?
    Merci d’avance pour votre réponse.
    Bien cordialement
    Solange DUMAY

  11. Marie dit :

    Bonjour Docteur
    Est ce que le Glutathion peut être recommandé pour un adolescent souffrant de tocs ? et si oui à quelle dosage ?
    merci pour votre réponse

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