La stratégie pour garder une belle chevelure

Quand j’étais enfant, je pensais que de beaux cheveux blancs étaient synonyme de sagesse…

Les miens ont commencé à blanchir dès la trentaine. Cela m’a paru très précoce, et j’ai mis cela sur le compte des dégâts collatéraux d’un divorce difficile.

Cela m’a-t-il apporté la sagesse ? Je n’en suis pas vraiment certain, mais en tous cas un autre regard sur la vie.

À cette époque, j’ignorais qu’on pouvait éviter la chute des cheveux.

C’est plus tard que j’ai compris que pour garder une belle chevelure, il faut réussir à trouver un bon équilibre nutritionnel et hormonal.

C’est ce que nous allons essayer, ensemble, de décrypter.

Manger bien, c’est mieux qu’un beau shampoing

Je pense que tout le monde l’a remarqué : quand on se nourrit mal on observe des modifications rapides de sa peau, de ses ongles, de ses cheveux… et même de son caractère, mais ce n’est pas le sujet ici.

En tout premier lieu, il est important d’avoir une alimentation équilibrée et diversifiée. Il est également capital d’avoir une bonne hydratation, en préférant l’eau de qualité à toute autre boisson, et ce tout au long de la journée.

Mais quand on s’efforce de bien manger, il y a certaines situations où l’absorption de nos nutriments est profondément modifiée. Ces déséquilibres peuvent être très mauvais pour la santé de nos cheveux.

Je pense d’abord à la prise excessive ou trop prolongée de certains médicaments : les antibiotiques, les antiépileptiques, mais aussi certaines hormones, la prise de pilule anticonceptionnelle…

La pollution, quelle qu’en soit l’origine, peut elle aussi modifier notre perméabilité intestinale, notre flore intestinale et notre métabolisme.

Le trio des minéraux gagnants et les autres

Il y a quelques nutriments minéraux qui jouent un rôle central : le zinc, le manganèse ou le sélénium.

Le zinc est bien connu pour diminuer l’alopécie androgénique masculine qui se situe en général au milieu de la tête. Vous voyez, c’est ce petit cercle qui apparaît chez certains hommes dès la trentaine parfois. C’est souvent un petit coup au moral !

Pourquoi le zinc peut-il combattre cela ? En réalité, il inhibe l’expression d’une enzyme, la 5-alpha-réductase, qui gêne les hormones sexuelles masculines (DHEA, Testostérone) importantes pour la croissance du système capillaire. C’est d’autant plus vrai si elles sont sécrétées ou apportées en excès.

Les poissons, les fruits de mer, les levures, les viandes, les céréales complètes vous apportent du zinc ? Mais en avez-vous assez ? Il est facile et peu coûteux de faire doser son taux de zinc sur le sang total. Si votre taux sanguin se révèle insuffisant, n’hésitez pas à vous supplémenter sans dépasser toutefois 20 mg par jour de zinc « élément ».

Le manganèse est également nécessaire à une bonne croissance des cheveux. On le trouve dans l’ananas, les myrtilles, le thé, les noix, le gingembre, les céréales complètes, les légumes verts en feuilles… Les déficiences en manganèse sont rares.

Le sélénium est en en revanche déficient chez un tiers des sujets. Mais à l’inverse, il est aussi en excès pour au moins un autre tiers. Il faut donc le faire doser et le surveiller avant de se supplémenter car l’excès chronique peut être néfaste.

La déficience se rencontre surtout chez les personnes âgées, les enfants nés prématurément et dans les cas de malnutrition importante. Les végétariens, les fumeurs, les gros consommateurs d’alcool sont aussi des sujets à risque.

D’autres minéraux comme le fer, le magnésium et le cuivre sont impliqués dans la synthèse de la kératine de nos cheveux. Par expérience on remarque que les personnes anémiées peuvent voir s’altérer leur chevelure.

J’aimerais vous parler de deux autres éléments essentiels et méconnus : la silice et le silicium.

Ce n’est pas pour rien que les décoctions de prêle ou d’ortie sont bénéfiques. Elles nous apportent ces éléments qui favorisent la formation du collagène et de l’élastine, procurent une belle peau et renforcent la structure des cheveux et des ongles. Un cheveu à contenu élevé de silicium a moins tendance à tomber. Il est plus lustré et plus brillant.

Où peut-on trouver ces éléments ?

Dans les farines complètes (seigle, millet, orge..), les oignons, l’ail, le topinambour, les champignons, la luzerne, le persil, le riz complet, la banane, pomme, mangue, graine de courge et de tournesol.… En cas de problème de chevelure, une supplémentation est parfois nécessaire.

Les apports en protéines et en protéines soufrées

Qu’elles soient d’origine animale ou végétale, les protéines sont essentielles à un bon vieillissement et à la santé de nos cheveux.

Avec l’âge, les besoins augmentent, et hélas, nos capacités d’absorption peuvent diminuer.

Les végétariens les trouvent en associant dans l’assiette céréales et légumineuses. Les lentilles sont très riches en acides aminés soufrés, mais les risques de déficience sont importants. Sauf bien sûr s’ils consomment des œufs : ce sont eux qui apportent ces fameuses protéines soufrées dont la cystéine et la méthionine

Ces acides aminés soufrés favorisent la synthèse de la kératine solide ; leur déficience modifie la chevelure qui devient terne et sèche. Il faut alors augmenter la consommation de jaune d’œuf qui apporte en outre du zinc, du fer, du cuivre et des vitamines B.

La méthionine peut renforcer la structure du cheveu et des ongles de façon significative. La méthionine peut également aider à lutter contre l’alopécie.

J’aimerais vous parler d’une étude publiée en 2006 dans le cadre d’un congrès de dermatologie à Florence. Trente patients atteints d’alopécie ont été divisés en deux groupes. Une préparation à base d’acides aminés et de vitamines B a été administrée à un premier groupe témoin tandis qu’un placebo était administré au second groupe. Le résultat : après une année, le groupe auquel de la méthionine avait été administré recensait 10 % plus de cheveux situés dans la phase de croissance que dans le groupe placebo.

L’arginine, un acide aminé précurseur de l’oxyde nitrique a une influence cruciale sur la croissance des cheveux. Les effets vasodilatateurs de l’arginine ouvrent les canaux potassiques des cellules, ce qui permet d’améliorer l’irrigation des racines et de stimuler la croissance.

La glutamine est l’acide aminé le plus représenté dans l’organisme. Le corps fabrique certes lui-même de la glutamine, mais avec l’âge il n’en produit plus en quantité suffisante. Elle est bien connue et préconisée pour diminuer la perméabilité intestinale, ce qui est une raison de plus pour en consommer, d’autant que le besoin en glutamine est nettement plus élevé en période de stress ou en cas de fatigue physique ou de maladies affectant la flore ou la paroi intestinale.

Si vous ne voulez consommer ni œufs, ni viande, ni fromage, alors ne lésinez pas sur les apports en ail, échalote, oignon, poireau, ciboulette, chou, fruits oléagineux (amandes, noisettes, noix…).

Les vitamines B : un trésor aux multiples facettes

Pour la santé des cheveux, il y a deux autres alliés de poids : la vitamine B8 (biotine) ou B5 (acide panthoténique). On les trouve, de ce fait, dans de nombreux médicaments et lotions historiquement célèbres comme le Pétrole Hahn.

La choline et l’inositol interviennent dans le métabolisme des graisses et agissent donc au niveau des follicules en permettant une bonne hydratation et un bon apport graisseux. Une carence en inositol peut se traduire par l’apparition d’une calvitie.
Le paba (acide para-amino-benzoïque) est un cofacteur des vitamines B qui joue un rôle dans l’apparition des cheveux blancs… Ah, si je les avais connus plus tôt !

Mais toutes les vitamines B sont importantes. On les retrouve dans des formulations dites « B complexe » et systématiquement dans d’autres plus spécifiquement consacrées à la beauté comme le Beauté plus de chez Vit’all Plus, le complexe Solgar Peau et ongles et bien d’autres compléments.

Ces microchampignons vous aideront

Pour celles et ceux qui préfèrent en rester à l’alimentation, on peut conseiller de consommer chaque jour de la levure de bière inactive. Ce produit, présenté en sachets, comprimés ou gélules est en fait un concentré de microchampignons. On peut l’utiliser pour assaisonner des légumes, des pâtes, du riz, en remplacement du fromage dont elle a un peu le goût.

C’est un véritable concentré de vitamines B et de minéraux et un très bon complément aux régimes végétariens et végétaliens. Il est déconseillé d’en prendre en continu toute l’année si vous avez des ballonnements ou une intolérance particulière au produit, ou une hypersensibilité en IgG que l’on dépiste avec les tests imupro ou imupoids, un risque de mycose intestinale.

Un apport majeur : le collagène

Utilisé localement dans des cosmétiques ou pris en supplémentation, le collagène peut changer l’aspect de votre chevelure.

Le collagène est la protéine fibreuse la plus présente dans votre corps (30 % du poids de notre corps, 75 % de notre peau est faite de collagène). Il est présent dans tous les organes multicellulaires : la peau, les tendons, les ligaments, les os, les cartilages et tous les autres tissus conjonctifs. Le collagène fournit aux différents organes et tissus leur force et leurs propriétés élastiques.

Une supplémentation en collagène renforce le collagène endogène et stimule son renouvellement, elle renforce aussi l’élasticité de la peau et réduit l’apparence des rides en favorisant la réparation cutanée. Notez que l’apport en collagène, en améliorant la qualité de votre peau, peut également contribuer à diminuer vos douleurs arthrosiques.

La vitamine C, fragilisée dans notre alimentation par de nombreux facteurs comme la conservation des légumes et des fruits, le réchauffement des plats ou le mauvais équilibre alimentaire, est essentielle à la synthèse du collagène, à tel point que si l’on s’en prive totalement, on meurt d’hémorragies. C’est ce qui se passait chez les anciens navigateurs privés trop longtemps de fruits et légumes qui mourraient du scorbut.

L’acide gras polyinsaturé qui gaine le mieux le cheveu est l’oméga-6 que l’on trouve en particulier dans l’huile de lin et d’onagre. Il faut juste veiller à ne pas créer un déséquilibre entre les oméga-6 et les oméga-3.

Pour éviter cela, essayez donc l’huile de chanvre qui contient tous les acides gras (oméga-3, 6 et 9) en proportions équilibrées. Elle peut être utilisée localement sur la peau ou dans les shampoings pour lutter contre la sécheresse des cheveux. Peu connue en Europe elle est plus largement utilisée au Canada où elle est produite en quantités organiques.

Dans tous les cas n’oubliez pas de faire régulièrement des cures de probiotiques. Ils sont nombreux : n’hésitez pas à varier les marques et à essayer parmi toutes les formulations proposées celles qui auront une action bénéfique sur vos ballonnements et votre métabolisme intestinal.

Mangez votre shampoing !

Non, ne mangez surtout pas le shampoing que vous avez acheté en magasin. (Plus généralement et j’y reviendrai dans une autre lettre, il me semble que nous devrions penser à ne pas barbouiller notre corps, où que ce soit, avec des produits de synthèse et des polluants non comestibles).

Nous avons vu, ci-dessus, les propriétés nourricières de l’œuf : utilisez-le localement en le mélangeant à de l’huile d’olive bio. Pour activer la microcirculation, rajoutez une goutte d’huile essentielle de romarin.

Appliquez ce shampoing-maison aux œufs avec un peigne, et laissez agir quelques temps avant de bien rincer à l’eau claire. Je vous conseille, si vous avez les cheveux secs, de n’utiliser que le jaune. Si vos cheveux sont gras, vous pouvez mélanger le blanc et le jaune.

L’équilibre hormonal plus important que votre coiffeuse

Sans vouloir concurrencer mon ami Thierry Hertoghe dont les lettres donnent de très précieux conseils sur ce sujet, j’affirme que l’équilibre hormonal est fondamental. Avec les années, il est bon de l’adapter par des supplémentations mesurées, et mieux… sur mesure.

Commençons par le cortisol : une démangeaison n’est jamais innocente

Si vous avez envie de vous gratter la tête, n’hésitez pas : cela peut être le commencement d’un petit massage.

Il n’y a rien de mieux pour la détente et les cheveux. Dans un salon de coiffure, c’est d’ailleurs le moment le plus agréable : quand la coiffeuse nous masse délicatement les cheveux en faisant son shampoing.

C’est important car le stress peut vous faire perdre les cheveux. Une des manifestations hormonales du stress est l’augmentation du cortisol. Cette hormone surrénalienne est facilement dosable dans le sang, c’est la cortisolémie (cela peut aussi se faire par test urinaire ou salivaire).

Une cortisolémie élevée peut être accompagnée d’une baisse de votre taux de DHEA. Pensez à la faire doser et si besoin à supplémenter pour rééquilibrer le rapport cortisol/DHEA. Attention ! Si vous dépassez la bonne dose, cette hormone masculine (androgène) qu’est la DHEA peut vous donner la peau grasse, voire acnéique et contribuer à la perte des cheveux.

Si vous avez un taux trop élevé, vous êtes probablement stressé.

Le massage du cuir chevelu (par les douces mains de la shampouineuse ou vous-même) est un excellent moyen de réduire ce stress. N’hésitez pas à masser le dessus de la tête, des oreilles, le dessus du nez, le contour des yeux et la nuque. Faites de même chaque jour devant la glace. Tapotez légèrement la nuque, entre les yeux et le dessus du crâne. Ce sont des points énergétiques que les médecins orientaux considèrent avec respect.

Si vous avez chroniquement un cortisol élevé, n’hésitez pas à vous détendre, à vous relaxer. Toutes les techniques sont efficaces, de la sophrologie à l’écoute de sa seule respiration qui peut vous conduire à la méditation.
La thyroïde et vos cheveux

Un grand nombre de personnes sont en hypothyroïdie modérée ou frustre. Ce dysfonctionnement de la thyroïde n’est en général pas ou peu dépisté car la thyroïde n’est pas réellement malade, mais juste « paresseuse ».

Thierry Hertogue et son père, grand spécialiste de la thyroïde, ont bien décrit les symptômes et les dangers de cette dysthyroïdie.

Pour en savoir plus, lisez la lettre de Thierry que « Santé Nature Innovation » a publiée en janvier 2013.

Si vous avez tendance à être constamment frileux, ralenti, fatigué dès le matin mais mieux dans la journée, que vous avez la peau pâle et une fâcheuse tendance à prendre du poids : consultez un médecin formé à la médecine anti-âge, qui saura vous conseiller et analyser les dosages d’hormone thyroïdienne qui confirmeront le diagnostic.

Cette hypothyroïdie va favoriser la survenue de cheveux secs, fragiles, rêches et épais. Elle peut aussi favoriser une perte diffuse.

Il existe un signe qui ne trompe pas : la perte de la densité du tiers externe des sourcils, dite « signe du Dr Eugène Hertogue ».

Ménopause, andropause et cheveux !

Un déficit en hormone sexuelle (œstradiol) que l’on peut observer généralement mais pas exclusivement chez la femme peut favoriser une perte diffuse de cheveux. Si cela s’accompagne d’éruptions ou de taches cutanées ou d’augmentation de la pilosité sur le corps (hirsutisme), soyez vigilant(e).

Le manque de testostérone existe chez la femme comme chez l’homme.

Chez elle, il est souvent à l’origine d’un déficit du désir et du plaisir sexuel. Après la ménopause, quand le taux de testostérone baisse, on peut se trouver en excès relatif, ce qui de ce fait peut entraîner une alopécie telle celle qu’on observe chez les hommes et plus encore quand ils suivent une supplémentation tant en testostérone qu’en DHEA.

Hormone de croissance : elle fait aussi pousser les cheveux

Le déficit en hormone de croissance se manifeste entre autres par des cheveux secs, fins et cassants. La supplémentation en hormone de croissance (synthétique) n’est pas autorisée en France en dehors de cas médicaux bien précis.

À défaut de conseiller une supplémentation, qui par ailleurs est très coûteuse dans les pays où elle est autorisée, on peut proposer la prise de certains acides aminés comme l’arginine, l’ornithine, la lysine, la glycine, la glutamine et le tryptophane.

Ce sont des « sécrétagogues » : ils favorisent la sécrétion de l’hormone de croissance et leur action est boostée par la prise de vitamines B, en particulier la vitamine B3.

Comment j’ai blanchi en une seule nuit !

Une bonne chevelure est affaire d’équilibre nutritionnel et hormonal sachant qu’une saine nutrition favorise également l’équilibre hormonal et la pousse et l’aspect du cheveu.

Mais ne soyez pas trop obsessionnel : comme la reine Marie Antoinette qui apprit dans la nuit sa condamnation, j’ai blanchi mes cheveux en une nuit, à la suite d’un pic de stress… Et aujourd’hui je ne m’en plains pas.

Quoi de plus triste que cette obsession des cheveux blancs qui peut conduire (chez l’homme) à l’essai de teintures plus ou moins toxiques, qui vous feront ressembler dans le meilleur des cas à un clown ou à un candidat aux présidentielles américaines. En tout cas, cela ne créera jamais l’illusion que vous êtes jeune et en bonne santé !

En revanche, surveillez bien votre messagerie !

Docteur Dominique Rueff




N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


2 réponses à “La stratégie pour garder une belle chevelure”

  1. NORTIER dit :

    Bonjour Docteur Rueff,

    Je voudrais vous demander un conseil. Ma fille de 19 ans souffre d’un SOPK, avec le syndrome du Docteur Hertogue comme vous le dites dans votre lettre (perte de ses sourcils) que j’ai amélioré avec le complément alimentaire Thyrovance et une alopécie qui est toujours là. Elle ne souffre pas trop pendant ses règles mais un bilan hormonal pas bon donne comme solution de la placer sous Androcur ! Une analyse de la TSH, T3 et T4 et du zinc est en cours. Y a t’il une solution plus naturelle que ce traitement que mon médecin traitant qualifie de sévère.. mais il ne propose hélas rien d’autre. J’ai sollicité une naturopathe, homéopathe qui l’a placé sous homéopathie, sous desmodium pendant 3 semaines et sous Serocytols après. Ce traitement est très cher hélas, car je dois le commander en Suisse. Elle préconise 4 spécialités (foie, cardio vasculaire, système nerveux central, et diencéphale) Que pourriez vous le conseiller comme traitement.
    Merci, madame NORTIER

  2. bea dit :

    androcur a failli me tuer!!! palpitations, tombée dans les pommes et je n’avais que 25 ans !!!

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